Changer la couleur de sa voiture est une opération plus facile à dire qu’à réaliser. D’autant plus qu’il est parfois difficile de retrouver l’éclat ou la qualité de la peinture d’origine. Cela coute également assez cher. Du coup, les passionnés d’automobiles cherchent souvent d’autres alternatives comme le covering ou l’habillage avec un film fin et thermoformable.
Le covering : une solution économique et sans risque
Comme il est difficile de se séparer de la couleur d’origine de leur voiture, les adeptes de tuning ont eu la bonne idée de recourir au film thermoformable ou encore le vinyle. D’où le terme « covering ». Cette pellicule destinée à l’habiller épouse parfaitement les formes du véhicule et passe réellement inaperçue. Cela donne une réelle impression d’une nouvelle peinture notamment avec les films brillants. Pour varier les goûts, les magasins spécialisés offrent même un large choix d’habillage aux amateurs comme le film carbone. Une fois recouverte, la carrosserie classique ressemble comme deux gouttes d’eau à celle fabriquée avec ce matériau. Bien évidemment, cela n’aura aucun impact sur les performances ou la solidité de la voiture. Imprimées, chromées ou mates, les possibilités sont infinies.
La méthode classique et pas chère : la peinture cellulosique
Avant de prendre cette décision, mieux vaut d’abord peser le pour et le contre surtout en ce qui concerne les tarifs. Cela peut aller jusqu’à 2500 euros. Si on opte pour cette solution, on doit dans ce cas s’adresser à un spécialiste du remis à neuf de carrosserie. Celui-ci propose au moins trois solutions pour repeindre la voiture. À côté des acryliques, on a les peintures glycérophtaliques et celles cellulosiques. La dernière est sans doute la plus abordable et la plus facile à appliquer. Cependant, elle suppose une deuxième couche et un polissage ou un lustrage. De plus elle reste tout à fait basique et ne permet pas de changement de couleur en fonction du point de vue. L’un des plus grands inconvénients de cette solution concerne sa résistance au temps. En effet, elle se ternit vite même si elle donne un bel éclat en étant polie.
Une meilleure solution : la résine glycérophtalique
Afin de remédier aux lacunes de la première, les fabricants proposent aujourd’hui des variétés de peintures plus performantes. Parmi celles-ci on retrouve les résines glycérophtaliques. De ce fait, on n’aura plus besoin de polir la carrosserie une fois peinte. Elle sèche aussi beaucoup plus rapidement par rapport à la peinture classique cellulosique. Néanmoins, elle se durcit assez lentement. La poussière ou d’autres particules risquent par conséquent de s’y coller. Il faudra attendre quelques semaines pour que la résine se consolide. Ce n’est qu’après seulement que l’on peut effectuer des retouches. La voiture sera dans ce cas bloquée au garage pendant plus d’un mois. Cette alternative ne convient pas pour les besoins urgents.
Une peinture résistante et une teinte durable avec l’acrylique
La peinture acrylique reste sans doute la plus avantageuse. Cette substance provient en réalité de l’éthylène. Celui-ci dévire lui-même du pétrole. Pour adhérer à la carrosserie de la voiture, cette peinture polymérise ses esters. Ce phénomène se déclenche assez rapidement ce qui lui permet de sécher et de durcir en un rien de temps. Comme la résine précédente, elle n’a pas besoin de polissage ou de lustrage. Elle est compatible avec une surface déjà peinte avec de la peinture glycérophtalique ou cellulosique.